Bac Pro TCI Technicien(ne) en chaudronnerie industrielle
Le chaudronnier donne forme aux feuilles de métal, puis il les assemble afin de réaliser les produits les plus variés : cuve d'une usine de chimie, wagon, chaudière d'une centrale nucléaire...
Après avoir pris connaissance des plans de l'ouvrage à exécuter, le chaudronnier établit le « développé » du volume à obtenir (la représentation plane d'un cube, par exemple). Il prévoit également la quantité de matière à utiliser et choisit ses outillages.
Il trace sur une feuille de métal les divers éléments à fabriquer, à partir du développé obtenu. Il procède au découpage de chaque élément et donne la forme souhaitée par pliage, martelage, emboutissage... afin d'obtenir des formes cylindriques, comme celles des tuyaux.
Même s'il effectue manuellement certaines de ces opérations, le chaudronnier utilise le plus souvent des machines automatisées qu'il doit d'abord régler, puis surveiller. Cela demande une connaissance de l'informatique appliquée à la commande numérique.
Une fois toutes les pièces fabriquées, il réalise leur assemblage provisoire, à l'aide de points de soudure. Il corrige les défauts constatés.
Il procède alors à l'assemblage définitif des éléments puis participe aux opérations de contrôle qualité.
Compétences requises
Habile et précis
L'habileté manuelle et une bonne perception des formes et des volumes sont 2 qualités indispensables pour exercer ce métier. Mieux vaut aimer la géométrie et savoir travailler avec précision.
Voir en 3 dimensions
Il est indispensable d'avoir une très bonne aptitude à la lecture des plans et à la représentation des volumes.
Goût du travail en équipe
Par ailleurs, le goût du travail en équipe et l'aptitude à communiquer avec d'autres professionnels sont particulièrement appréciés.
Enfin, il est recommandé d'être robuste. Un chaudronnier travaille en effet debout et peut être amené à déplacer des charges importantes, avec ou sans appareils de manutention.
Bac pro MELEC Métiers de l'Électricité et des Environnements Connectés
Le technicien MELEC est le spécialiste des applications de l'électricité ! Il conçoit, analyse, installe et s'occupe de la maintenance des équipements électriques domestiques, industriels (automatisation, automates programmables) ou de bureau...
Son domaine d'intervention inclut les matériels électriques d'un bâtiment ou d'une usine (moteurs d'ascenseur, transformateurs, disjoncteurs...), mais aussi tous les automatismes qui contrôlent en permanence ces équipements.
Dans le cadre d'un partenariat avec la Marine Nationale, le lycée professionnel Edmond Doucet propose une formation à vocation Marine :
Ouvrier, il réalise l'installation électrique d'un bâtiment, place les câbles qui distribuent le courant et raccorde différents appareils.
Technicien, il exerce diverses fonctions et assure la mise en service et la maintenance des équipements électriques.
Du dessin au chiffrage...
Chez un constructeur de matériels, il dessine, grâce à un logiciel spécialisé, des moteurs, des transformateurs... en suivant les directives de l'ingénieur. Chef de chantier, il organise le travail des équipes, gère les approvisionnements, respecte le planning. Technicien d'étude, il réalise les plans et les chiffrages des opérations en respectant les normes en vigueur.
... en passant par le contrôle
L'électrotechnicien vérifie qu'un prototype (premier modèle) répond bien aux performances attendues. Il définit la série de tests à pratiquer, choisit les appareils de mesure à utiliser, réalise les essais, interprète les résultats et propose des modifications.
Compétences requises
Calcul et respect des normes
Sur un chantier d'installation, l'électrotechnicien calcule des formules : l'ampérage d'un disjoncteur par rapport à la longueur de fils, par exemple. De même, il s'informe régulièrement des normes qui évoluent sans cesse : hauteur des prises, distance entre plusieurs appareils, etc.
Suivre les évolutions
Les technologies électrotechniques évoluent constamment. À l'électrotechnique traditionnelle (moteurs, distribution de l'énergie) viennent s'ajouter l'électronique de puissance (conversion des courants), les automatismes (contrôle et commande du fonctionnement des matériels) et tous les courants communicants (domotique, sécurité incendie...).
Précision et polyvalence
Polyvalence et capacités d'adaptation constituent les clés de la réussite. Le sens de la communication est également précieux dans la relation avec les clients et l'encadrement des équipes. La rigueur est de mise, car l'électricité exige une vigilance de tous les instants.
Le charpentier conçoit, fabrique des maisons d'habitation ou d'autres constructions et pose des charpentes en bois. C'est un métier qui se modernise, mais qui conserve une forte tradition.
L'intérêt grandissant pour les constructions écologiques devrait assurer de belles perspectives pour les jeunes qualifiés.
Traçage et taillage des pièces de bois
À partir des plans fournis par l'architecte ou le dessinateur, le charpentier bois trace, en grandeur réelle, les formes de l'ouvrage avec les détails d'exécution. C'est l'épure. Ensuite, il choisit le bois, trace les repères sur le matériau, coupe et façonne les pièces à l'aide de machines à commande numérique (scie mécanique, raboteuse, toupie verticale...) et d'outils portatifs. Enfin, avec le reste de l'équipe, il procède à un essai d'assemblage des éléments pour vérifier l'ensemble et apporter des corrections.
Montage, levage et pose de la charpente
Une fois assuré de la solidité de son ouvrage, le charpentier bois organise le transfert de l'atelier au chantier. C'est là qu'il monte et assemble la structure, aidé par son équipe, en respectant les règles de sécurité. Il maîtrise l'utilisation d'outillages à main mais aussi d'engins de levage et de manutention.
Production de différents accessoires bois
Le charpentier bois ne fabrique pas que des charpentes. Il réalise aussi des accessoires (lucarnes, sous-pentes...) et participe à la construction d'ouvrages tout en bois : hangars agricoles, chalets, escaliers...
Compétences requises
Maîtrise des volumes et de l'informatique
Apte à lire et à exécuter des plans et croquis, le charpentier bois sait estimer les volumes et dimensions. Il maîtrise la géométrie et le dessin industriel, et manie la souris de l'ordinateur aussi bien que la scie. En effet, les calculs sont désormais informatisés et la CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur) est devenue incontournable. Cependant, la réalisation d'une charpente traditionnelle demande une certaine précision et minutie dans le taillage des différents éléments de la charpente.
Connaissance des matériaux utilisés
Le charpentier bois utilisant de plus en plus des composants industriels (« fermettes » assemblées par connecteurs métalliques, poutres composites ou éléments en lamellé-collé...), il doit parfaitement connaître les qualités de chaque matériau (résistance, dureté, technique de façonnage...). Il peut également se spécialiser dans la construction de maisons à ossature bois, dans la restauration de charpentes anciennes, et ainsi utiliser différentes techniques qui concourent à faire des professions de la charpente en bois de nouveaux métiers.
Bonne résistance physique
Jamais seul sur son chantier, le charpentier bois aime travailler en équipe et respecte scrupuleusement les règles de sécurité. Il a une bonne résistance physique, car il travaille à l'extérieur, souvent en hauteur, dans des positions parfois acrobatiques. Même si l'utilisation de machines et d'engins de levage pour la mise en place des structures en bois est de plus en plus fréquente, il peut être amené à porter des charges lourdes.
Bac Pro TRPM Technicien(ne) en Réalisation de Produits Mécaniques
Partout où les machines à commande numérique sont présentes, le technicien est là pour les programmer, les alimenter, les décharger, veiller à ce que tout se passe au mieux, tout au long de la chaîne de fabrication.
L'usineur conduit une (ou plusieurs) machine(s) à commande numérique (tour, perceuse, rectifieuse, fraiseuse...) pilotée(s) par un programme informatique. Ces machines fabriquent des pièces mécaniques (boîtes de vitesses, moteurs...) par usinage, c'est-à-dire en enlevant du métal.
Vidéo publiée avec l'aimable autorisation de La Fabrique Emploi et Territoires
Dans le cadre du lancement et du suivi d'une production en série, l'usineur commence par préparer le travail de fabrication. Il étudie le dessin de la pièce à réaliser, définit un mode opératoire, programme les machines, choisit les outillages, installe et règle les outils. Après les premiers essais et tests, la production en série démarre.
Une fois le système de production en route, l'opérateur surveille le bon déroulement du processus. Rien ne doit lui échapper. Tout doit être conforme. À lui de respecter la qualité, les délais et les coûts. En véritable inspecteur des travaux finis, il contrôle des pièces prélevées, repère les dérives (dimensions, formes) et apporte les corrections nécessaires.
Compétences requises
Logique et méthodique
Réaliser des travaux d'usinage sur des machines à commande numérique, demande un esprit méthodique, de la logique et une attention soutenue. Le travail de l'opérateur exige, en effet, des gestes précis, de la minutie et de l'astuce, sans oublier une bonne résistance physique (travail debout en atelier, horaires irréguliers). Pour lire les plans, une bonne représentation des volumes dans l'espace est aussi nécessaire, sans oublier l'aptitude au calcul et l'utilisation de schémas et formules mathématiques.
Le sens des responsabilités
Chaque jour, l'opérateur rencontre des problèmes différents. À lui de réagir rapidement aux situations urgentes ou aux aléas de la production. À lui encore de se conformer, à tout instant, aux règles de sécurité. L'aptitude à travailler en équipe est particulièrement appréciée.
Le technicien de production automatisée assure la conduite, le réglage et le contrôle de son/ses installation(s) ; il surveille, contrôle, ajuste et enregistre le suivi de la production; il est chargé du conseil technique aux opérateurs affectés sur la ligne de production.
Le technicien de production automatisée assure la maintenance de premier niveau de l’installation, le lien avec le service qualité et la communication avec les autres secteurs de l’entreprise.
Chaque jour, le technicien rencontre des problèmes différents. À lui de réagir rapidement aux situations urgentes ou aux aléas de la production. À lui encore de se conformer, à tout instant, aux règles de sécurité. L'aptitude à travailler en équipe est particulièrement appréciée.